[-Rapides- Premières Impressions sur] Gakkou no Kaidan 学校のカイダン (Episodes 1 & 2)
Publié le 27 Janvier 2015
Gakkou no Kaidan
学校のカイダン
Episodes 1 & 2
Diffusé en 2015
Parti pour faire ? Épisodes
Avec :
Hirose Suzu >>> Haruna Tsubane
Kamiki Ryunosuke >>> Shizukui Kei
Dontesque ?
Lorsque l'école d'Haruna est fermée, elle est transférée dans un autre établissement qui a la particularité d'accueillir des étudiants très riches. Pour lui jouer un méchant tour, les élèves les plus puissants de l'école font d'Haruna, sans qu'elle puisse y faire quoi que ce soit, la présidente des élèves, une position dont la jeune fille se serait vraiment passée car elle n'est pas du tout à l'aise en public. Petit à petit elle va se rendre compte que l'école est régie par tout un tas de règles implicites et gouvernée par les huits élèves les plus riches. Motivée et conseillée par Shizukui Kei, un mystèrieux jeune homme qui semble stalker les élèves de l'école, Haruna va tâcher de dépasser ses peurs et de faire exploser le système de l'intérieur.
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Techniquement, j'ai déjà atteint mon quota de dramas en cours à regarder mais je continue de jeter un œil sur les nouveautés parce que je suis curieuse, parce qu'il y a un projet collectif en cours -et pour le moment secret- qui m'y « oblige » et parce que comme cela je saurai quoi marathoner lorsque la saison sera terminée. Et Gakkou no Kaidan faisait partie des dramas que j'attendais le plus pour trois raisons -dont une mauvaise- : j'aime bien Kamiki Ryunosuke -il n'a pas toujours été très bon dans tous ses rôles mais je l'ai vu jouer plusieurs fois et, déjà, au fil de sa drama/filmographie qui commence à se faire plus longue que la Bible, il a fait des progrès et, ensuite, je ressens un certain penchant à son égard-, le poster me parlait et j'avais envie de voir un drama surnaturel avec une école hantée -rapport à l'anime du même titre-. Alors pas de pot, le drama n'a -à priori- rien à voir avec l'anime donc pas de fantastique -même si le personnage de Kamiki est stylé comme une sorte de démon et que dans les débuts des épisodes il y a effectivement des parallèles fantastiques... mais le monde de Gakkou no Kaidan n'a rien sinon de surnaturel-, pas de fantôme, pas de dimension horrifique... arf. Mais le poster me parle toujours -rapport aux couleurs- et Kamiki Ryunosuke est bien au casting donc c'est déjà cela. Pour ce qui est du drama lui-même à présent, après deux épisodes je dirais que cela s'annonce sympathique sans être renversant.
J'apprécie l'idée du drama. L'idée est que l'école -c'est souvent le cas dans les Jdramas- est un reflet du monde -comme c'est souligné dans chaque épisode en noir sur blanc des fois qu'on ait loupé le message-. Au sommet nous avons les puissants -le platinum 8 qui, en gros, est un double F4- et en dessous le peuple qui se fait marcher dessus tandis que la loi/les organisations/les professeurs ferment les yeux et jouent en leur faveur. Et notre héroïne, dégoûtée par tout ce système et plus encore par le fait qu'elle a fini par l'intégrer, décide, sur les conseils du personnage de Kamiki, de déclarer la guerre, de détruire le régime de l'intérieur, de tout faire exploser. Comment ? Par le pouvoir des mots. L'arme ultime mise à sa disposition, en effet, est le talent d'orateur de Shizukui -Kamiki donc-. Ca me plait comme histoire ! Et le premier épisode m'a laissée une impression positive. Shizukui était interprété de façon un petit peu exagérée mais rien dérangeant, c'était divertissant au contraire, le personnage était charismatique et je me demandais qui il pouvait bien être -même si j'avais ma petite idée et, à priori, l'épisode 2 va dans mon sens : Shizukui est un ancien élève de l'école, ça c'est confirmé, et je pense qu'il a perdu l'usage de ses jambes à cause du maltraitement dont il a été victime... c'est la solution la plus évidente cela dit donc peut-être que le drama nous feinte-. L'héroïne était attachante et il était facile de s'y identifier car sans être forcément aussi introvertie qu'elle, le sentiment d'être dépassé par une institution -ou en tous cas quelque chose qui va plus loin que notre personne-, de voir les injustices sans forcément oser en parler, est un sentiment que nous avons tous ressentis un jour, je pense. Le discours de fin d'épisode 1 avait un double impact : un impact pour son contenu -la façon dont il dénonce l'injustice et le fait qu'elle se répètera tant qu'on y mettra pas fin, la façon dont il souligne que tout le monde est coupable et concerné- et un impact pour sa simple existence, parce qu'au delà de la question de révolution, notre héroïne reconnaît publiquement les règles injustes dont personne ne veut parler et c'est un premier pas en soi.