[Le souffle de la vie] The revenant
Publié le 5 Avril 2016
Sorti en 2015
Réalisé par Alejandro Gonzalez Iñarritu
Ecrit par Alejandro Gonzalez Iñarritu & Mark L. Smith
D’après le roman de Michael Punke
Avec :
Leonardo DiCaprio >>> Hugh Glass
Tom Hardy >>> John Fitzgerald
Domhnall Gleeson >>> Andrew Henry
Will Poulter >>> Andrew Henry
Forrest Goodluck >>> Hawk
Etc
Dontesque?
Lorsque Hugh Glass qui, avec son fils, servait de guide à une expedition de trappeurs, est sauvagement attaqué par un ours et laissé pour mort, son fils tué, par l’homme qui était censé s’occuper de lui, il semble sur le point de mourir mais puise dans des ressources extraordinaires de force et de haine, entreprenant un long voyage vers sa vengeance.
~oOo~
La semaine dernière, j’ai fini par me motiver et je suis allée voir The Revenant au cinéma avant qu’il sorte des salles, parce que j’avais le sentiment que, si je le loupais sur grand écran, j’allais le regretter (je confirme que c’eut été dommage). Et puis j’étais curieuse de voir quel était ce film qui avait enfin valu son Oscar à l’ami Di Caprio ! Donc, après une séance de motivation, j’ai gaiement pris le bus, je suis allée jusqu’au cinéma qui voulait bien me proposer de la V.O., j’ai payé mon billet et je me suis assise devant ce film que j’ai beaucoup, beaucoup aimé. Honnêtement, une partie de moi était un peu inquiète car j’avais quand même entendu pas mal de « ça fait très pur exercice de style », « c’est un peu froid », « on s’ennuie, c’est trop long », etc. Mais je ne me suis pas ennuyée du tout et le film m’a laissée tout à fait enchantée. Et aussi un peu sonnée : je vous avoue que, après avoir regardé passer tout le générique, je suis un peu restée… engourdie ? Ce n’est pas le mot, mais mettons qu’il m’a fallu un petit temps avant de me sortir de l’ambiance du film.
The Revenant fait un très joli mélange de réalité et d’irréalité. Sans parler des rêves de Glass (le personnage de Di Caprio donc), tout le film a quelque chose d’un peu irréel en fait, à cause de la façon dont il est filmé. J’en avais entendu parler avant de le voir, le réalisateur a insisté pour filmer à des moments bien précis de la journée, la « Golden Hour », et cela donne un film qui semble toujours se dérouler à l’aube ou au coucher du soleil. Du coup, tout flotte un peu toujours « entre deux mondes », dans ce moment où l’on sort ou rentre du rêve. Mais, à coté de cela, le contenu du film peut s’avérer particulièrement violent car très réaliste, non seulement grâce aux effets mais également parce que le réalisateur, lors de scènes clés (une scène de massacre au début, la fameuse scène de l’ours également,…), use de longues, longues prises qui accentuent leur effet « réel ». Le film a, grâce à tout cela, une ambiance très envoûtante et à la fois très dure dans laquelle je me suis laissée me perdre petit à petit, jusqu’à avoir du mal à en sortir à la fin. Et, d’ailleurs, dans tout cela, les personnages se sont un peu perdus également. Ce qui n’est pas une mauvaise chose du tout, et le casting était bien entendu très bon. Je commence à me demander s’il viendra un jour où je comprendrai à 100% ce que raconte Tom Hardy sans avoir à me concentrer à mort, mais il était très bon dans le rôle de Fitz que j’ai détesté de tout mon petit être, tout en comprenant pourtant la façon dont son univers avait fait de lui ce qu’il était.
Au passage, j'adore cette band-annonce